Les Journées de danse contemporaine suisse se tiennent à Genève du 1er au 4 février 2017. Pour ouvrir cet événement, Cindy Van Acker crée Elementen III au Bâtiment des forces motrices pour les danseurs du Ballet du Grand Théâtre de Genève.

 

Imaginée pour les interprètes du Ballet du Grand Théâtre de Genève, la création de Cindy Van Acker s’inspire des postulats du mathématicien Euclide posés dans un traité fondateur, Éléments. Ils impriment aujourd’hui leurs rythmes aux mouvements, aux lumières et à l’espace de ce spectacle explorant les limites de la perception. Pour l’accompagner dans cette quête d’incandescence sensorielle, Cindy Van Acker fait également appel aux puissances évocatrices des compositions du finnois Mika Vainio. «Toutes les pulsations du corps doivent appartenir à la musique», dit-elle à propos de cette partition électronique qui évoque la progression d'un cargo à travers les éléments déchaînés. Une image qui fait écho au titre de la pièce, Blazing Wreck, référence à peine voilée aux naufrages peints par William Turner.

 

 

Chorégraphie : Cindy Van Acker
Musique : Mika Vainio
Scénographie : Victor Roy
Lumière : Luc Gendroz
Assistante : Stéphanie Bayle
Recherche chorégraphique : Stéphanie Bayle, Paul Girard, Raphaëlle Teicher, Rudi van der Merwe

www.swissdancedays.ch



 

 

 

 

La chorégraphe travaillera ici à nouveau à repousser les limites de la perception, de la sensation et des corps, en s'appuyant sur la virtuosité des danseurs et la puissance évocatrice de l'œuvre musicale.
 
«Du mouvement il ne reste que l'épave, démuni de tout ornement, il n'exprime que son essence. Une épave dans la force de sa beauté, une épave qui brûle sa vie», imagine-t-elle.

En effet, la musique de Mika Vainio convoque d'emblée les notions de gravité, de lenteur et de poids, et ses morceaux mêlent références industrielles et maritimes associées à l'idée de décomposition. Marquée par des pulsations lourdes et puissantes, sa musique évoque la solide progression d'un cargo à travers les éléments déchainés, mais propose aussi des moments fulgurants et explosifs d'une grande férocité, dans lesquels Cindy Van Acker puise ces images : «Les corps deviennent champs de bataille où les sons se disputent le terrain. Je les vois balayés, mis en feu, arrachés par la musique puissante et complexe de Vainio.

Toutes les pulsations du corps doivent appartenir à la musique. Elle est maître de chaque cellule, les envahit, les fait vibrer, les épuisent».


Billets en vente sur le site du Festival Antigel.

Le dossier de presse

Télécharger

L'article dans le Journal de l'adc