L’artiste à l’esprit joueur continue son exploration de la marche. Après le solo Walking, le voici parti en résidence à Mustarinda, en Finlande. Là-bas, dit-il, ses marches quotidiennes ont traversé le folklore, l’immensité des bois et les clichés du Nord, tandis que ses rêves l’ont guidé dans des sentiers nocturnes plus hallucinatoires. Le silence général des paysages enneigés. L'espoir d'y trouver des récits cachés. La découverte des rivières noires. L'obsession de les suivre et leur accélération proche de la chute d'eau. Devenir une sorte de chasseur espérant capturer une matière à penser. Dans la texture des jours et des lieux traversés, une aspiration vers le deuil et le lâcher prise s'installe, comme si l'espace entier serait devenu le moule des pensées et que l'être pourrait danser à nouveau.
De ces expériences, Gregory Stauffer dresse un catalogue inspiré duquel prendra corps sa performance. Celle-ci transforme le plateau en un environnement en soi, né de la psyché et régi par ses forces propres de gravitation, ses méandres obscures et ses farces.
Chorégraphie et performance :
Gregory Stauffer
Costumes et installation : Beth Dillon
Composition sonore : Ariel Garcia
Lumières : Jonas Bühler
Consultant à la poétique : Alain Volpe
Dramaturgie : Johannes Dullin
Durée: 1 heure
Production : le Cabinet des curiosités Genève
Administration / Diffusion : Tutu Production, Genève
Coproduction : ADC- Association pour la Danse Contemporaine, Genève ; Südpol, Lucerne; Arsenic, Lausanne
Avec le soutien de la Tanzhaus, Zurich: L’Arsenic de Lausanne
samedi 1er avril
avec l’équipe artistique de Dreams for the dreamless
Tarif : 10 chf / infos et inscription
La presse en parle
> Journal de la culture, Léman bleu, 6 avril 2017, de 3min40 à 5min20
> La Tribune de Genève, 31 mars 2017