Jan Martens
RULE OF THREE
31.08 — 2.09
ve 21h, sa 19h, di 17h
RULE OF THREE
31.08 — 2.09
ve 21h, sa 19h, di 17h
Un batteur-orchestre rageur qui pulse d’abord la lumière, qui pulse ensuite les danseurs. Puis un bloc de silence, et trois corps rincés de toute intention autre que se poser au sol. Avec justesse. Ensemble.
C’est comme si Jan Martens se mettait au cœur de la frénésie et du zapping et de la surenchère et des multi-sollicitations de notre temps, pour tout absorber et tout redonner.
Il explique: « Autrefois, il y avait une grande différence entre un journal dit de qualité et un journal dit à sensation, mais aujourd’hui, sur le site destandard.be, on peut lire des articles sur les célébrités qui ont adopté un enfant ou sur la chanteuse Selena Gomez qui a subi une greffe du rein. Sur Facebook, on passe d’une vidéo de chatons à une nouvelle tragique. » Ainsi de Rule of Three : les scènes brèves se succèdent, la couleur de la danse change sans cesse, l’art et le kitsch se partagent le plateau, on glisse de l’apaisement à l’explosion et c’est comme si tout se valait. Jan Martens définit le spectacle un peu comme une playlist de concert. Ou comme une collection d’histoires courtes, écrites avec des corps, de la musique, des costumes et des textes.
Pour la première fois, le danseur et chorégraphe belge a convié un musicien sur scène : NAH, percussionniste américain entendu sur internet, qui adore les formes courtes, abruptes, dont la musique visite le punk, la noise, le hip-hop, le jazz avant-gardiste, toutes sortes de sons puissants, soutenues par de l’electro. Les trois remarquables interprètes se connectent à ces pulsions, puis débranchent et basculent dans une autre dimension. Il faut encore signaler que des nouvelles ultra-brèves de la romancière américaine Lydia Davis ont inspiré les différentes séquences de danse, tirées des recueils Histoires réversibles et Kafka aux fourneaux.
Depuis 2010, les créations de Jan Martens, toujours très ancrées dans les réalités sociologiques de notre temps, circulent beaucoup sur les scènes européennes. Notamment des pièces créées pour des danseurs au corps non conventionnel, pour interprète âgé ou pour enfant. En 2018, il a transmis au Ballet Junior de Genève The Dog Days are over, sa fascinante chorégraphie faite uniquement de sauts.
A raging drummer-orchestra pumping out the light first, the dancers next. Followed by a block of silence and three bodies stripped of any intention other than sitting on the ground. Properly. Together. In partnership with La Bâtie-Geneva Festival
de Jan Martens / GRIP
avec Steven Michel, Julien Josse, Courtney May Robertson et/ou Dan Mussett
musique live créée et interprétée par NAH
avec des Histoire courtes de Lydia Davis © Denise Shannon Literary Agency, Inc.
costume Valérie Hellebaut
conception lumière Jan Fedinger
dramaturge Greet Van Poeck
répétitrice Anne-Lise Brevers
technique Michel Spang ou Marie Vandecasteele
notes
avec des nouvelles de Lydia Davis: Écrire et Poils de chien du recueil Histoire Réversible de Lydia Davis, trad. Anna Rabinovitch, Christian Bourgois Éditeur, Paris, 2016.
Et soudain la peur du recueil Kafka aux Fourneaux de Lydia Davis, trad. Marie-Odile Fortier-Masek, Phébus, Paris, 2009.
diffusion internationale A Propic / Line Rousseau et Marion Gauvent
production GRIP
coproduction deSingel campus international des arts, Théâtre de la Ville – Paris avec le Festival d’Automne à Paris, Le Gymnase CDCN I Roubaix – Hauts-de-France et tanzhaus nrw
avec le soutien de STUK Kunstencentrum et Grand Théâtre
avec l’aide financière du gouvernement flamand et de la ville d’Anvers
remerciements Marc Vanrunxt et Anne-Lise Brevers
spectacle créé le 28 septembre 2017, deSingel campus international des arts Anvers (BE)
Accueil
en partenariat avec La Bâtie-Festival de Genève
75′
Billets en vente auprès de La Bâtie-Festival de Genève
Réservation uniquement pour les abonnés de l’ADC
resa@adc-geneve.ch