Le Projet

Le Pavillon de la danse, le début d’une nouvelle aventure !

Vitalité, pureté, flexibilité se dégagent de ce petit écrin dynamique.
Mêlant fonctionnalité et poétique, sa force émane de son implantation réfléchie. De son élégance simple aussi.
Et de son adaptabilité. Déplaçable, il est conçu pour durer plus de 80 ans, voire plus s’il est bien entretenu. Sa première implantation est à la place Sturm pour une durée négociée avec une association de riverains à 8 ans (dont 1 an de travaux).
La place Sturm va bénéficier par ailleurs d’un aménagement complet et devenir un bel espace public.

Le projet proposé par l’équipe On Architecture de Lausanne a remporté le 1er prix du concours organisé par la Ville de Genève en octobre 2013.

Les commentaires du jury du concours
_le Pavillon, qui s’implante le long de la rue Charles-Sturm, permet de préserver l’unité de la place.
_son adaptabilité future, liée à sa flexibilité et à sa simplicité, tant constructive que formelle, en font un ouvrage aisément réutilisable dans un second cycle de vie.
_sa structure est composée d’une répétition de cadres en bois de profil variable, posés sur des filières au sol. Elle offre un volume utile de hauteur constante, supportant une enveloppe légère et non porteuse.
_son rendu, en façon d’écrin luminescent, se prête de manière pertinente à la nature d’un tel ouvrage ainsi qu’au site. La conception de ce volume en fait un outil de travail modulable et performant.
_le projet respecte la position de deux platanes majeurs et maintient l’alignement principal des plantations.

Le regard critique sur l’architecture choisie
Le bâtiment, tubulaire, est structuré par des cadres en bois autoporteurs qui s’échelonnent à intervalle régulier, mais dont les profils sont variables ; sorte de figure de gradation générant une torsion sur les façades longitudinales et le toit de l’édifice. Comme si le vent s’était engouffré dans ce dernier, provoquant une légère dilatation des parois.

Pour ce projet, les architectes se sont inspirés de la chronophotographie – technique qui décompose l’objet photographié en différentes séquences pour en étudier le déplacement. Le Pavillon évoque ainsi la pratique de la danse, le mouvement du corps, sans tomber dans une architecture littérale, analogique ou démonstrative. L’ossature de l’édifice se déploie à la manière d’un folioscope, ce petit livre dont les images s’animent lorsqu’on en fait défiler les pages : un élément structurel est répété en subissant, séquence après séquence, une légère variation.

Pour laisser peu de traces de sa présence s’il devait être transporté ailleurs – le bâtiment prendra ses quartiers sur la place Sturm – le Pavillon s’organise sur deux étages + mezzanines, sans volume souterrain. Il est destiné à abriter un espace de travail pour les danseurs et chorégraphes, un lieu de représentation, un autre destiné à sensibiliser le public à la danse contemporaine, des bureaux pour l’ADC, un centre de documentation ouvert au public.
L’édifice s’insère le long de la rue Sturm, à sa limite. Un choix qui permet de préserver l’unité de la place et de maintenir le service de la voirie. Il entre en dialogue, côté Jura, avec l’église russe et s’ouvre sur le restant de la place, renforçant le sentiment d’une place promontoire.

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