Katerina Andreou

BSTRD

me 06 — di 10.11

me – ve à 20h, sa à 19h, di à 18h

Durée
45 min

Tarifs
plein : 25.- | réduit : 20.- | mini : 15.- | Carte 20ans/20frs : 8.-

réservations
- me 06 Nov à 20h00
- je 07 Nov à 20h00
- ve 08 Nov à 20h00
- sa 09 Nov à 19h00
- di 10 Nov à 18h00

billetterie

« I need silence for the piece. » Boucles musicales, gestes centrifugés, Katerina Andreou épuise son corps dans une danse au-delà de toute définition. Devenir le bâtard unique et parfait. Celui des origines.

Une plateforme carrée de 6 x 6 m sur scène, pointe saillante dirigée vers le public. Katerina Andreou bondit sur l’estrade, les cheveux trempés, pose délicatement un vinyle sur la platine. Sur les beat d’un sample de house, elle danse toute la rage de BSTRD, tous les titres sans nom, sans classe et sans provenance, abâtardis.
La culture house, sa danse, sa musique, est issue de toutes les communautés et la danseuse les rassemble pour échapper aux classifications. Tout mélanger, réinventer une origine sans pureté, ni impureté, « c’est ce qui m’intéressait dans le fait de presser mon propre vinyle, original et neuf.» Avec cette platine pour seule scénographie, la danseuse grecque livre une danse haletante et furieuse, au rythme des « Go ! » qu’elle lance à elle-même, lorsque son corps faiblit ou feint d’hésiter. La scène est un ring où flow et corps se confrontent.

En 2015, Katerina Andreou est remarquée pour son premier solo A Kind of Fierce, qui dévoile la singularité d’une écriture inspirée de la culture de rue – les danses urbaines et concerts punk-rock des années 80, le voguing de la scène gay new-yorkaise. « Après avoir été interprète pour de nombreux chorégraphes, j’ai senti le besoin de retourner seule en studio et de travailler pour moi-même. J’avais accumulé beaucoup trop d’instructions et j’avais besoin de délester mon corps de toutes ses informations corporelles… » BSTRD poursuit dans la ligne de cet affranchissement. Sur les pas de la house, la danseuse quitte tout rapport d’autorité esthétique, politique et social, avec la rage de celle qui retrouve la liberté.

bio
Née à Athènes, Katerina Andreou se licencie en droit avant de poursuivre des études à l’Ecole Supérieure de Danse d’Athènes. En 2011 elle intègre ESSAIS, le master en création chorégraphique du Centre National de la danse contemporaine d’Angers (CNDC) dirigé par Emmanuelle Huynh. Elle collabore avec DD Dorvillier, Emmanuelle Huynh, Lenio Kaklea, Ana Rita Teodoro ou Dinis Machado, ainsi qu’avec le plasticien Jocelyn Cottencin. Sa première pièce A Kind of Fierce remporte le prix Jardin d’Europe en 2016 à Vienne dans le cadre du festival ImPulsTanz. BSTRD est sa deuxième création.

“I need silence for this piece.” Musical loops, swirling movements, Katerina Andreou wears out her body in a dance beyond all definitions, turning into a unique and perfect bastard – the bastard of the origins.

chorégraphie et interprétation Katerina Andreou
création son Katerina Andreou en collaboration avec Eric Yvelin
espace et lumières Yannick Fouassier
régie lumière Gaétan Lajoye
régie son Jeremy Michel
regards extérieurs Myrto Katsiki, Lynda Rahal
production Mi Mai/BARK
coproduction Onassis Stegi, Centre Chorégraphique National de Caen en Normandie dans le cadre de l’Accueil-studio, CCN d’Orléans, CDCN Atelier de Paris, La place de la danse CDCN de Toulouse, Ballet de Marseille
avec le soutien de ARCADI Ile de France, DRAC Ile de France
résidences ImpulsTanz Festival (Prix Jardin D’Europe residency), Kunstencentrum BUDA, CND Paris (résidence augmentée), La Ménagerie de Verre Paris (StudioLab), LACABINE à Angers, Réservoir Danse Rennes, MonitorFest Heraclion

La presse en parle

maculture.fr, 28 juin 2018
> dansercanalhistorique.fr, 5 juin 2018
> maculture.fr, 22 août 2018
> I/O Gazette, 10 mars 2019
> La Tribune de Genève, 8 novembre 2019

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